Blodwyn

Identité

Quartier

Le quartier où vous désirez habiter à Mayaku : EST


Habitation :  
Sans domicile fixe bien qu'il affectionne énormément les toitures ensoleillées.

Physique

Rùn est un jeune homme d'une vingtaine  d'années,
plutôt petit,  d'une musculature mince et sèche.
Les traits de son visage sont fins.
Ses cheveux, très courts, curieusement grisonnants
portent les restes d'une teinture châtain et sont taillés en brosse.

Ayant perdu l'usage de son œil gauche à la suite d'un incendie,
ce dernier apparaît comme presque transparents,d'un blanc laiteux,
alors que son jumeau est marron clair.
Ses grands yeux attentifs et étonnés lui donnent l'air d'une chouette.
Ils n'ont toutefois jamais l’air de vous voir,
comme si Rùn regardait plus loin que vous....

Peut-être est ce parce qu'il travaille la nuit et dort le jour,
sa peau ressemble à la lune quand elle est pleine et lui donne
une présence  quasi inquiétante dans l'obscurité.

Il faut regarder à deux fois avant de pouvoir déduire si Rùn
est un bel homme ou non.
Ses traits Irlandais,  loin du canon de beauté nippon,
ne mettent pas néanmoins en avant sa forte aura que
quelques-un pourraient qualifier de « surnaturelle ».

Rùn ne parle plus beaucoup depuis l'incendie.
Il a toutefois une voix douce, légèrement rauque,
qui peux surprendre pour un homme de son age.

Rùn est un garçon à l’œil vif, malicieux, un sourire un peu moqueur,
des mains fines, la grâce d'un danseur et la nonchalance d'un chat,.
Le jeune homme porte la plupart du temps des t-shirt gris ou blanc.
Les lambeaux de son jean, éternellement troué,
traînent sans ménagement dans la poussière.
Du printemps à l'automne, Rùn parcours la ville nu-pieds.




«L'oeil se fatiguent moins lorsqu'il regarde à l'horizon. »

Caractère

Rùn est silencieux, fidèle et secret.
C'est une personne franche. Toujours à la fut d'aider son prochain.
Il préfère l'hiver à l'été, la solitude à la société, et plutôt que de parler,
il aime mieux aider les personnes qu'il voit en difficulté.

Blodwyn est tout ce qu'on veut, sauf docile et paresseux.
Il sait ce qu'il veut et remue ciel et terre pour l'obtenir.
Les obstacles ne le découragent pas.

Il lui arrive d'agir de façon immature et est une personne plutôt buté.
Il a tendance à faire aux personnes qu'il n'apprécie pas des blagues,
généralement de très mauvais gout.
Il a un humour en carton bien qu'il ai un don avec les enfants.

Rùn n'a jamais eu de famille.
C'est pourquoi il supporte si difficilement de voir les enfants
des rues exploités par les gangs et autre contrebandiers qui profitent
de la situation des orphelins du quartier Est.
Il milite avec acharnement, seul ou avec quelques amis
, pour forcer le respect des droits aux enfants.
Douée de bonne volonté il se lance dans la vie
comme un cavalier charge l'ennemi.
C'est dans sa vie privée qu'il connaît des problèmes qui le désempare.
Sa santé, au combien douteuse,
l'oblige à prendre un traitement assez spécial;
préparés par les soins d'un homme qu'il appel affectueusement « Manny ».

Les sentiments amoureux sont exclus de son vocabulaire.

Parfois la religion l'aide à surmonter sa tristesse.

Stégophile, la ville est pour lui un terrain de jeu qui lui permet parfois
de jouer de bonnes cartes.
Sa discrétion lui permet souvent de surprendre des conversations peu louables.
Toits, échafaudages, rien ne résiste à cet accro des auteurs.



« Le toit de ma maison encore hier victime des saisons...»

Histoire

On peut dire que Rùn est un habitant du monde.
Bien que son enfance  eut été très difficile,
il a su s'entourer de bons compagnons qui lui ont
permis de s’échapper de l'enfer.
Ayant voyagé longtemps en leur compagnie ,
cela lui a en partie permis de développer son talent
pour les langues bien qu'il n'ai jamais eu l'occasion
d'apprendre à lire ou a écrire.
Ses voyages l'ont finalement mené dans la ville
de Mayaku il y a quelques années.
Ce fut sûrement la ville où il s’attardât le plus longtemps
avant qu'un accident incendiaire dans les quartiers Est
ne l'oblige à s'enfuir.
Pourtant, aujourd'hui ,le voilà de retour,
déterminé à faire profil bas jusqu'à ce qu'il atteigne son but...

« Mes bougies, des étoiles, du balcon du ciel, j'ai hissé mes voiles»

Arrivée à Mayaku

Le jeune homme rangea la seringue dans sa sacoche en ignorant le sentiment paradoxal de soulagement et de désespoir qu'il ressentait.
C'est ce maudi Aro... Il m'a foutu en l'air. Il a tout foutu en l'air...
Rùn repéra l'embuscade à cinquante pas et avança droit dans la gueule du loup. Le soleil ne se lèverait pas avant une heure. Dans les rues tortueuses du quartier Est, on ne trouvait encore que des marchand de breloques qui s'étaient endormis là où ils n'auraient pas dû et qui se dépêchaient maintenant de rejoindre leur femme.
Les brigands, les membre de la ratière si il en jugeait pas les glyphes devant lesquels il venait de passer- étaient embusqués près d'un étranglement de la ruelle. A cet endroit, les rats pouvaient bondir à chaque extrémité du passage pour couper toute retraite et attaquer en se laissant tomber des toits bas. Rùn fit semblant d'avoir mal au genoux droit et serra son blouson autour de ses épaules. Sa capuche était rabattu et dissimulait son visage. Tandis qu'il clopinait vers le guets-apens, un adolescent bondit devant lui et siffla en brandissant un couteau rouillé. Les enfants de la rue cernèrent aussitôt l'étranger.
-C'est futé, déclara Rùn. Vous restez en embuscade jusqu'à l'aube, pendant que la plupart des autre gangs dorment encore. Cela vous permet de rançonner quelques gros sacs qui ont passé la nuit avec des prostitués. Ils n'ont pas envie d'expliquer à leur femme pourquoi ils sont couverts de bleus, alors il vous donnent leur argent sans faire d'histoire. C'est bien pensé. Qui a eu cette idée ?
-C'est Jamy, répondit un petit garçon, le visage couvert de brûlures.
Il pointa le doigt en l'air.
-La ferme Jahr ! Aboya le chef des rats.
Le regard de Rùn se tourna vers un enfant sur le toit. Celui-ci tenait une grosse pierre au-dessus de sa tête, prêt à la jeter. Ses yeux noir comme l’ébène exprimaient une détermination farouche. Rùn avait l'impression de l'avoir déjà vu.
- Oh ! Tu as trahit sa position, remarqua-t-il.
- La ferme ! Lança le chef en agitant son couteau vers Rùn. Donne nous ton fric ou on te tue !
- Parm, dit un  enfant à la peau sombre. Il à dit « gros sac ». Un marchand ne pourrait pas savoir qu'on les appelle comme ça. Il doit lui aussi faire partit d'un gang !
- Silence, Alphe ! On a besoin d'argent. (Le dénommé Alphe fut secoué par une violente quinte de toux et cracha du sang.)Donne nous ta...
-Ce n'ai pas d'argent dont vous avez besoin jeune gens...Soupira Rùn.
-Donne nous...
Rùn bondit en avant. Il fit trébucher Parm d'un coup précis du pied sur l'arrière genou. Il profita alors de son déséquilibre pour lui arracher son couteau et pivota. Son coude droit heurta la tempe du chef des rats qui se retrouva en quelques seconde le nez sanglant dans la poussière. Le combat se termina avant même que les enfants de la rue aient le temps de tressaillir.
- J'ai dit que ce n'était pas d'argent dont vous avez besoin ! Lâcha Rùn.
Il rejeta sa capuche en arrière. Il savait pourtant qu'il n'y avait pas grand chose d'intéressant à voir en dessous : c'était un jeune homme petit et maigre, avec des traits taillés à la serpe, des cheveux châtain étrangement grisonnant et un œil blanc laiteux qui donnait froid dans le dos. Pourtant, les regards des enfants luisaient de soulagement et d'espoir, comme si une marraine la bonne fée venait d'apparaître.
-  Blodwyn ! Murmura Jamy.
Les enfants laissèrent tomber leur pierres.
- Blodwyn !
Le nom passa d'un enfant à l'autre comme une goulée d'air frais. Le jeune homme vit une crainte respectueuse briller dans leurs yeux. Ils avaient essayé de détrousser leur bienfaiteur.
Rùn esquissa un sourire rassurant.
-Je m'absente trois ans et je vous retrouve à la case départ...Je suis très déçu les enfants...
Les petits brigands n’eurent pour tout autre réaction que de regarder intensément leurs pieds, tétanisés.
-Blodwyn...Nous ne...tentât Parn en se relevant, nous ne...
- Plus tard les explications, coupa Rùn. Suivez moi et au pas de course ! Si je surprends encore un d'entre vous à voler dans une de ces ruelles , c'est bien pire que votre nez que je casserais !

Animal

Description :
Chat noir avec queue mutilée.
Animal très méfiant. Rùn ne l'a pas revu depuis trois ans et ignore ce que le chat est devenu.
Ne jamais laisser un poisson bien cuisiné devant la fenêtre de sa cuisine.
Le chat se ballade régulièrement sur les toits de la ville.
Animal accro au tabac...